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Bon anniversaire M
Communiqué
Pierre Carron
 19 novembre 2003

Si, Mr Mattéi, les médecins étaient présents et mobilisés début août pendant la canicule ! Cette année, comme il est d'usage, ceux qui partaient en vacances ont confié leurs patients à un ou des confrères qui en assuraient le suivi. Et pour avoir été à la fois présent à mon cabinet (assurant également le remplacement de mon associée) et avoir assuré des gardes sur l'agglomération grenobloise, je peux témoigner que de ce point de vue là rien ne distingue l'été 2003 de l'été 2002. Seulement, nous médecins, n'intervenons que sur demande du patient ou de son entourage et si la situation sur Grenoble n'a pas engendré de catastrophe comme à Paris ou ailleurs, c'est que la tradition sociale locale est forte : l'hospitalisation à domicile est une invention grenobloise et reste efficace, les services à la personne y fonctionnent mieux qu'ailleurs et la pénurie d'infirmières, si elle commence à se faire sentir, est peut-être moins aiguë que dans d'autres lieux. Car le problème qui s'est posé n'était pas tant un problème de diagnostic qu'un problème de prévention et de soins non médicaux. Une fois mon patient examiné, son orientation (hospitalisation ou maintien à domicile) décidée, les conseils ou le traitement éventuel donnés, ce qu'il fallait c'était quelqu'un pour le mettre en musique : le patient lui-même s'il est suffisamment autonome ou sinon un tiers. Et c'est là que le problème devient politique : comment assurer cette présence aux côtés de nos anciens qui sont isolés ou dépendants ? est-ce en durcissant les conditions d'obtention de l'APA et en omettant de former des auxiliaires de vie compétentes ? c'est de votre responsabilité et non de la mienne et c'est là monsieur le ministre que vous, et non les médecins, avez failli.
Pierre CARRON, medecin à Grenoble