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Bon anniversaire M
Billet d'humeur
Pierre Carron
29 Janvier 2004


Pas d'ordonnance pour miss Sécu.

Une rumeur se fait de plus en plus insistante: le gouvernement aurait l'intention de procéder par ordonnance pour sa "grande réforme" de l'assurance maladie. Outre qu'il est croquignolet et propice aux jeux de mots éculés de parler d'ordonnance en pareil cas, cette intention pose quand même de graves questions.
En fait le problème de la sécurité sociale est simple, du moins dans son énoncé : des difficultés conjoncturelles (hausse du chômage, baisse des rentrées de cotisations) s'ajoutent à des difficultés structurelles (augmentation des besoins sous l'effet conjugué de l'augmentation de la durée de vie moyenne, apparition de techniques performantes mais plus coûteuses, désir de santé "parfaite", ...) pour entrainer une augmentation des dépenses.
Soit on désire s'attaquer aux seules difficultés conjoncturelles et il n'est nul besoin d'ordonnance pour de nouvelles potions; il faudrait mieux changer l'apothicaire. Soit l'ambition est d'adapter notre protection sociale aux défis de demain, de garantir la solvabilité du système en améliorant l'état de santé globale des français et alors il faut que s'engage un vaste débat national entre les assurés sociaux, les partenaires sociaux et  les financeurs, les professionnels de la santé et l'état car il ne s'agit pas moins que de débattre d'un modèle de société et de la place de la solidarité dans nos rapports sociaux. L'assurance maladie est quasiment le dernier bastion de cette solidarité : la maladie touche tout le monde sans distinction, la solidarité entre tous doit permettre à chacune et chacun de se soigner sans distinction de sexe, de couleur de peau ou de compte en banque. Un tel débat ne saurait être escamoté au plein coeur de l'été prochain par uns salve d'ordonnances inadaptées.