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21 mai 2003

Compte-rendu du Conseil Municipal du 19 mai 2003

Voici les points les plus marquants du Conseil Municipal du 19 mai :

1. Les comptes 2002 de la ville de Meylan ont été présentés lors de ce conseil. La majorité municipale a montré beaucoup de satisfaction devant ces résultats financiers, notre analyse, on s'en doute, est quelque peu différente.
Le niveau d'épargne de la ville de Meylan a encore diminué en 2002 passant de 2.24 MEuros à 2.04 MEuros, la dette de la ville a augmenté de 17 % (+ 3.1 MEuros) atteignant le niveau record de 21.7 MEuros soit plus de 2500 Euros par ménage.
Ce niveau d'épargne est tel que la ville ne pourra pas financer sans un recours encore accru à l'emprunt les projets déjà annoncés (piscine des Buclos, centre gérontologique, nouvelle gendarmerie, ...)
Nous sommes extrêmement inquiets de l'évolution de la situation financière de Meylan.

2. Les comptes 2002 du budget annexe de l'eau font apparaître un excédent important qui s'explique par une augmentation abusive et injustifiée du prix communal de l'eau en 2002 : + 35 % (voir notre communiqué du 24 avril 2003).

3. Nous avons appris par ailleurs que le rendement du réseau de distribution d'eau potable de Meylan s'était brutalement dégradé de plus de 10 % en 2002 ! sans aucune réaction de la part des élus de la majorité ! Nous avons même entendu un adjoint au maire dire : "le rendement du réseau ce n'est pas mon problème ! ". Belle conception du service public !

4.La majorité municipale a annoncé sa décision de vendre (de brader ?) le patrimoine industriel et commercial (murs de commerces, bâtiments
d'activité) de la ville.
Nous contestons fermement cette décision qui appauvrira la ville et diminuera ses capacités d'intervention et qui n'est justifiée que par " notre philosophie politique " (dixit Mme le maire). L'idéologie libérale qui fait des ravages un peu partout dans le monde vient d'arriver à Meylan dans les valises des nouveaux élus.
Nous reviendrons prochainement sur les abandons de missions de " service public local " qui se dessinent mois après mois à Meylan.